Rassemblement conditions de travail JEUDI 14 décembre 2023 devant la DSDEN de PAU

22 décembre 2023 Par admin2559 Non

Jeudi 14 décembre à 14H avait lieu à la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale de Pau la formation spécialisée santé, sécurité conditions de travail ( F3SCT ancien CHSCT).  

Cette réunion se tenait au lendemain de l’attaque au couteau dans un collège de Rennes par une adolescente « souffrant de troubles du comportement », deux mois après l’assassinat de Dominique Besnard dans un lycée d’Arras et  moins d’un an après l’assassinat d’Agnès Lassalle professeur d’Espagnol dans un lycée de Saint Jean de Luz.  Dans notre département, comme partout en France, les conditions de travail et d’accueil dans les écoles, les établissements du second degré sont fortement dégradées. L’état de santé de nos collègues est altéré, il y a un épuisement professionnel que la Direction Départementale doit entendre : 

  • Il y a des besoins en personnel pour assurer la sécurité à l’entrée et dans les établissements.
  • Il y a des besoins en personnels pour assurer la prise en charge des besoins particuliers des élèves (médecins infirmières, assistants sociaux, psychologues,  réseau d’aide, AESH, AED).
  • Il faut des professeurs remplaçants
  • Pour pallier les manques, l’absence de moyens et répondre aux affichages démesurés du gouvernement, les personnels subissent des pressions, des injonctions multiples, une surcharge de travail. C’est le management par la peur qui s’exerce. Dans le premier degré, parmi deux catégories particulièrement touchées par le harcèlement institutionnel : les professeurs travaillant dans les écoles de Pau qui subissent le rythme de la semaine à 4,5 jours et les directeurs d’école.

Les collègues des écoles de Marancy, 4 coins du monde, Gaston Phoebus, Nandina Park étaient présents au rassemblement pour dénoncer l’impact des rythmes, réclamer le retour à 4 jours et dénoncer les conditions de l’inclusion.

Lire ici le compte-rendu F3SCT du jeudi 14 décembre

Contre l’inclusion systématique et forcée TOUS à Paris le 25 janvier

– Il faut des soins psychiques et des prises en charge en établissements spécialisés en urgence pour des élèves dont la violence explose au quotidien dans les classes.

Faute de place, une vingtaine d’élèves indique la DSDEN est en attente dans des classes ordinaires où le climat est insupportable : insultes, violences physiques sur les adultes, sur les élèves, jets d’objets lourds ou coupants (tables, ciseaux).

Les 2/3 des fiches Santé et Sécurité au Travail de nos collègues du premier degré expriment cette souffrance. Les élèves sont empêchés d’apprendre, ils subissent la violence au quotidien. 

Les enseignants sont empêchés d’enseigner, ils sont harcelés, ils vivent, la culpabilité de ne plus parvenir à assurer l’autorité, ni protéger les autres élèves. La majorité craque.

Loin d’entendre cette situation, le gouvernement a passé en force l’Acte 2 de l’école inclusive qui prévoit la fermeture de tous les établissements spécialisés. L’enfer vécu par plus d’une vingtaine d’écoles sera amené à se généraliser dans toutes les écoles. C’est inacceptable. FO a réuni une assemblée départementale le 9 novembre à Bayonne en présence de Pascale Fauveau pédopsychiatre. Face à l’état des lieux alarmant de la situation, un de nos collègues a participé à la conférence nationale inclusion du 17 novembre à Paris. Une grève avec manifestation à Paris sous les fenêtres du ministère JEUDI 25 JANVIER 2024 a été décidée.